Le département du Tarn se déploie sur 5 zones agricoles distinctes dont chacune se dédie à une production précise.
Production de viande, de lait, de fourrage, maraichage ou savoir-faire viticole historique... Le paysage agricole tarnais se révèle contrasté, riche et d'une rare diversité.
C’est la relative pauvreté du sol de cette région où ne poussait jadis que le seigle qui a donné son nom à cette aire géographique. Situé en moyenne altitude, le Ségala s’étend sur des territoires vallonnés et riches en schiste. Aujourd’hui, la production céréalière s’est élargie et se destine essentiellement à l’engraissement des bovins.
Cette zone s’apparente au Ségala dans ses caractéristiques géologiques mais s’élève davantage : 1 267 m pour son plus haut sommet. Entre bocages et forêt, cette zone est elle-aussi dédiée à l’élevage de ruminants de races à viande ou laitières. Sur les plus hauts plateaux, de nombreux élevages de brebis laitières produisent le lait destiné à la fabrication du roquefort.
Cette petite zone des Causses du Quercy relativement pauvre et aride accueille des élevages de brebis et agneaux en plein air. Si les plateaux sont plutôt nus et peu arborés, le creux des vallées s’avère plus humide et fertile donnant lieu à des espaces favorables à une production de fruits et légumes à petite échelle.
Cet espace au sous-sol argilo-graveleux et/ou calcaire est dédié à la viticulture depuis plus de 2000 ans ! Le gaillacois est riche de cépages autochtones uniques tels que le mauzac ou loin de l’oeil (blanc) ou le brocol ou prunelard (rouge). La production de ces vins rouges et blancs AOC gaillac et IGP côtes-du-Tarn est de 200 000 hl/an.
Au milieu des plaines alluviales, ces coteaux offrent une terre fertile riche en sable et argile. Les nombreux châtaigniers et chênes qui y poussent spontanément côtoient de vastes zones agricoles céréalières. Sur ces vastes vallons, on cultive essentiellement du blé, du colza, du tournesol, du soja et du maïs.